DALILA SAADI

A l’occasion de la clôture de « Annecy Fête la Gastronomie », nous avons pu échanger avec Dalila SAADI, ancienne étudiante Ecoris promotion 2002, fondatrice de l’agence Sign Up Food’in et organisatrice de cette manifestation à laquelle nos étudiants ont participé.
Racontez-nous votre parcours depuis votre arrivée à Ecoris jusqu’à aujourd’hui.
J’ai fait à Ecoris un BTS Action Commerciale (aujourd’hui BTS MUC) en alternance au sein de l’enseigne DARTY. Ils m’ont ensuite gardée en CDI, j’y suis restée une année.
Après cette expérience, j’ai été commerciale plusieurs années pour des enseignes travaillant dans le domaine de la restauration : Provence Dauphiné et Maison Perrier. Puis chez Next One, qui propose de l’affichage publicitaire pour les entreprises.
En 2011, j’ai créé ma première agence de communication, cela m’a permis de rencontrer le fondateur de la Folie Douce, Luc REVERSADE. J’ai travaillé 3 années pour lui en tant que Directrice de la communication et de l’événementiel.
Vous êtes aujourd’hui gérante de l’agence Sign Up, en quoi consiste votre métier ?
J’ai créé Sign Up en 2014, c’est une agence de communication spécialisée dans les métiers de bouche mais je n’aime pas le terme « agence », j’ai le sentiment que nous sommes plutôt les partenaires des professionnels de la gastronomie. Comme dans les restaurants, ma brigade est composée de multiples talents que nous mettons au service de nos clients.
En tant que chef d’entreprise, quelle importance accordez-vous à l’alternance ? Seriez-vous prête à recruter dans un avenir proche ?
L’alternance permet aux jeunes de confirmer leur orientation professionnelle, ils verront très vite s’ils sont faits ou non pour le métier auquel ils se destinent. Pour ma part, même si je n’ai pas un sens inné de la pédagogie, j’aime transmettre auprès des étudiants la passion de mon métier.
Je collabore d’ailleurs actuellement avec une étudiante d’Ecoris en Bachelor Communication Commerce Management 2ème année.
Quels ont été les avantages pour vous d’allier vie professionnelle et formation ?
Il faut le dire, je n’avais pas un grand attrait pour les cours. Mais j’avais conscience de l’importance d’avoir un bagage car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve, c’est pourquoi l’alternance m’a semblé être le compromis idéal. J’ai d’ailleurs adoré certains cours comme la comptabilité et le fait que les formateurs soient des professionnels y est pour quelque chose.
Quel souvenir gardez-vous de vos études à Ecoris ? Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Je me souviens que mon professeur de droit était particulièrement drôle et que notre formateur en économie était brillant ! Sinon, ce qui est le plus touchant, ce sont les rencontres. Je travaille aujourd’hui avec des anciens camarades de promo, c’est vraiment ça que je garde à l’esprit en pensant à Ecoris : les rencontres.